"Ce soir, le public avait du talent" - Louis Jouvet

Invitation à une répétition de création: Penthésilée Heinrich von Kleist/ Sylvain Maurice

avec AGNES SOURDILLON accompagnée de musiciens et chanteurs au Théâtre de Sartrouville.

Penthésilée, reine des Amazones est écartelée entre sa passion pour le héros grec Achille et la fidélité aux lois de son peuple. Une pièce réinventée entre slam, beat box et soul music.

Pour nous, une soirée de découverte et de rencontre avec toute l'équipe artistique et technique. Un moment d'échanges passionnant et qui met bien en appétit pour la prochaine découverte du spectacle fin mars!

Journée Porte Ouverte (1er février)

Partenariat avec la Scala

Mercredi 27 novembre, nous avons eu la chance de découvrir la Scala de Paris, non plus seulement d’après les dires de notre professeure, mais par nos propres yeux.

 

De Saint-Germain-en-Laye, nous sommes arrivés dans le 10ème arrondissement, quartier célèbre pour ses grands théâtres, notamment celui de la Renaissance où Victor Hugo vint faire jouer Hernani et celui de la Porte Saint-Martin qui vit naitre

Cyrano de Bergerac. En remontant le Boulevard de Strasbourg, nous

sommes arrivés devant ce théâtre tout neuf dont l’aspect étonne

et contraste avec les bâtiments alentours du fait de son aspect

moderne et épuré. Après un peu d’attente et quelques photos de

groupes prises devant le théâtre, nous somme entrés dans le hall

où nous avons été accueillis et répartis dans des groupes

constitués de deux élèves de chaque lycée dans un souci de

diversité et de mise en relation des élèves les uns avec les autres pour que ce projet puisse également nous permettre de tisser des liens.

 

Nous sommes alors entrés dans cette fameuse salle entièrement peinte —comme le reste du théâtre — de ce « bleu Scala », créé spécialement par Richard Peduzzi pour donner le cachet qu’il mérite à ce lieu chargé d’histoire.

 

Un film nommé Scala ouvre toi, mettant en parallèle la renaissance du théâtre par sa reconstruction dirigée par Richard Peduzzi et la création d’une pièce chorégraphiée ou ballet onirique a été projeté pour que nous comprenions bien l’immense défi qu’a été la résurrection de ce théâtre. À la suite de ce film, plusieurs discours, d’abord de Mme Gomez puis de Frédéric Biessy, co-fondateur de la Scala, nous ont cherché à recueillir nos premières impressions et à nous faire prendre conscience que nous sommes la prochaine génération de spectateurs.

 

Deux élèves de chaque lycée sont ensuite allés sur scène pour présenter le théâtre et le projet. Dans un premier temps, deux élèves du lycée Jeanne d’Albert de Saint-Germain-en-Laye ont présenté une brève histoire du théâtre avant de s’intéresser plus précisément à

celle de la Scala ; une fois cette remise en contexte achevée, deux élèves du lycée Auguste Blanqui de Saint-Ouen nous ont présenté le livre autobiographique de Peduzzi ainsi que leurs questions au scénographe, pour finalement laisser la place à deux élèves du Lycée Paul Bert du 14ème arrondissement de Paris nous ayant montré de superbes scénographies, véritables pièces d’art, crées par Peduzzi pour diverse pièces de théâtre, tout en nous énumérant, eux aussi, les questions qu’ils avaient préparées.

 

 

La centaine d’élèves disséminés dans la salle a ensuite été scindée en trois groupes pour faciliter les visites guidées par Mme Gomez. En attendant que notre tour vienne, nous avons pu voir le travail des techniciens de plateau, occupés à le transformer en un nouvel espace, a donner une énième vie a cette scène changeant sans cesse de forme au gré de l’envie des artistes. La première vague de visite s’est terminée et notre tour est venu, nous avons alors pu visiter ce grand théâtre de fond en comble, des étages réservés au personnel ayant conservé un langage marin venu des premiers théâtres français, aux sous-sols où se cachent loges, salles de répétitions et projets secrets…

 

Diaporama histoire du théâtre et de la Scala:

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Histoire de La Scala
Charlotte, Eve, Alice, Orléanne.pdf
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La Scala Paris (Mélodie).pdf
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Visite du quartier de la Scala
Éva, Isaure, Charles.pdf
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Une journée à la Scala (Blanche).pdf
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La Scala (Lucie).pdf
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Scala, ouvre-toi
Roxanne, Lucie, Blanche.pdf
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Exposition costume au centre jean Vilar de Marly

 

 

Nous apprenons que les costumes ont pour but de donner des informations aux spectateurs qui sont différents en fonction du vécu de chacun, l’époque et bien sûr de l’histoire.

Ils enrichissent le propos de la pièce et nous permettent de rentrer dans un univers particulier.

Mais ils servent également aux comédiens en leur fournissant une « carapace » qui leur permet de rentrer dans un rôle comme par exemple avec des talons ou costumes anciens.

Les costumes doivent également concilier différentes fonctions comme l’esthétique, la solidité et la praticité. Le costume englobe tout, de la perruque aux chaussettes, qui résultent tous d’une succession de choix.

 

Nous avons pu essayer des corsets datant de différentes époques : 

S’en suit un point d’histoire :

La définition récente du costume date du 20e siècle mais ce terme existe dans le dictionnaire depuis 1690.

Puis avec l’apparition des scénographes les décors, les costumes et la mise en scène sont tous fait ensemble pour une plus grande cohérence. Les costumiers coordonnent tout

Les corps de métiers et les producteurs prennent en charge le côté financier.

C’en est fini des objets de caste classe social, on porte désormais des vêtements du quotidien 

Nous avons ensuite avec une costumière, assisté un atelier sur la confection des costumes d’une adaptation de la Double Inconstance et plus particulièrement celui de Lisette.

Ce personnage a pour vocation de charmer et cela se reflète dans sa robe qui mixte les époques et semble un peu onirique avec ses couleurs vives. Elle avait peu de texte donc chaque apparition devait être remarquable.

Ici le costumes est fait de plein d’empilement de vêtement comme le panty, le soutien-gorge, un panier, un corset ...

Pour effectuer des « planches tendances », la costumière s’est inspirées d’œuvres alternatives de différentes époques. Pour chaque personnage, elle s’est inspirée de représentations de forêts différentes qui traduisent les couleurs en fonctions des caractères des personnages. Puis s’ensuit la réalisation de maquette.

Lors de la création un grand soin est apporté à l’observation de la morphologie de chaque comédien, des mouvements nécessaires à effectuer… Souvent il y a des contraintes de temps et d’argent donc parfois le « shopping » prime sur la création par question d’économie qui subissent ensuite des retouches.

On apprend de plus que certaines pièces ne se lavent pas, donc il existe des astuces pour masquer les odeurs comme pulvériser de la vodka sur les tissus.

Une fois spectacle fini, les costumes sont gardés voir réutilisés dans d’autres pièces par exemple les costumes de la comédie française et de l’Opéra sont donnés au CNCS qui les garde.

Quand nous lui demandons finalement pourquoi elle a choisi de travailler dans le monde du Théâtre, elle nous a répondu que « le théâtre sert un propos, une histoire est inventée, une personnalité, contrairement à la mode » ce qu’elle trouve « bien plus enrichissant ».

  

Un grand merci au CCJV pour cette exposition.

Les secondes participent à la fête d'anniversaire                               du TAD de Saint-Germain-en-Laye

UNE IMMERSION INÉDITE DANS LES COULISSES

Déambulation avec les guides du TAD pour une visite théâtralisée des coulisses du théâtre, de l’entrée des artistes aux loges en passant par les régies… Entre ombre et lumière, cour et jardin, découverte d’un mouvement perpétuel : un personnel attentif, des comédiens en préparation, des techniciens à l’œuvre. La vie des coulisses, lieux de passage, d’attente, de transition ou de circulation,bruissement et silence prennent le temps de l’échange. Sous la direction d’Isabelle Mestre, professeur de théâtre au Conservatoire à rayonnement départemental Claude- Debussy, avec les élèves du conservatoire, de l’option théâtre des lycées Jeanne-d’Albret et Saint-Érembert.

Samedi 26 et dimanche 27 à 10h.

 

Des visites de théâtre et découvertes des métiers ; ateliers techniques lumière et son au Centre Culturel Jean Vilar de Marly le Roi

Des rencontres avec des comédiens et metteurs en scène, des bords de scène

 

 

 

 

 

Atelier burlesque avec Véronique Samack 

 

 

 

 

 

Rencontre avec l'équipe de création de la pièce: La contrebasse

 

 

 

 

 

Rencontre à la bibliothèque de Marly avec l'équipe de création de

la pièce: A mon âge je me cache encore pour fumer

Des musiciens au lycée : une rencontre entre les arts

 

 

 

Les élèves de l'option ont eu la chance de rencontrer Dorothée Nodé-Langlois, la violoniste de l'orchestre du spectacle Votre Faust.

 

La rencontre a eu lieu dans la salle des fêtes du lycée le mercredi 11 Janvier 2017. La violoniste nous a présenté les grandes lignes de la pièce et quel était le principe de cet opéra participatif. Elle nous a expliqué son rôle en tant que musicienne et nous a montré comment fonctionnaient ses partitions ainsi que son instrument. Une rencontre enrichissante accompagnée par une brillante prestation de la jeune femme!

 

 

 

 

 

En plus de la rencontre avec la violoniste de Votre Faust, les élèves ont accueilli Simon, qui travaille lui aussi sur cet important projet. Il nous a expliqué en détails le déroulement de la pièce: la participation du public, les différentes fins possibles, le rôle des musiciens et leurs partitions...

Tournage d'un court métrage au lycée et figuration dans "rikishi" Topshot (2016)

 

Les élèves de l'option se mettent dans la peau de vrais figurants dans le court métrage "Rikishi", réalisé par Julien Menanteau.

 

"Rikishi", c'est l'histoire de Jason, un adolescent au physique robuste mais timide. Lors d'une sortie de classe à la piscine, il est ridiculisé par l'un de ces camarades qui le compare à un Sumo. Fou de rage, il s'empare du jeune homme et tente de le noyer. L'agression est violente, la sentence tombe: trois jours de suspension. Seul chez lui, Jason trompe l'ennui et se renseigne peu à peu sur les "Rikishis", ces sportifs japonais considérés à l'égal des Dieux. L'identification est immédiate.

Le voyage commence...

 

 

L'OPTION SUR LES PLANCHES DE NANTERRE (Voisin 14/05/16)


3 lauréats pour le prestigieux prix Pierre et Yvette Roudy de la Chancellerie des Universités, cérémonies dans le Grand amphi de la Sorbonne

 

 

 

      Paule Andrée Baddy, bachelière 2014 du Lycée Jeanne d’Albret de Saint Germain en Laye et de l’Internat de la Réussite de Marly le Roi, est la première lauréate du Prix Pierre et Yvette Roudy, qui lui a été décerné par Madame la Ministre elle même lors de la remise des prix de la Chancellerie des Universités le Mardi 2 Décembre 2014 dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne.

        Ce prix, créé cette année en hommage au travail de Pierre Roudy, romancier, dramaturge, essayiste, agrégé d’anglais, directeur de théâtre de la rue Blanche (actuelle ENSATT décentralisée à Lyon), inspecteur général de l’éducation nationale, récompense deux bacheliers, une fille et un garçon, ayant présenté l’option théâtre facultative au baccalauréat. Après une sélection de dossiers parmi les élèves franciliens de Terminale ayant suivi l’enseignement de théâtre au sein de leur lycée, les candidats retenus ont été auditionnés en octobre dernier par un jury composé de douze membres présidé par François Weil, recteur de l’académie, chancelier des Universités de Paris, en présence d’Yvette Roudy elle même. Paule Andrée, accompagnée de deux de ses camarades du lycée venus lui donner la réplique, a ainsi eu l’occasion de rejouer devant eux au théâtre de l’Odéon la scène qui lui avait valu son 20/20 et sa mention TB au bac et elle a su ensuite témoigner au cours d’un entretien des apports de ses trois années de participation à cette option créée il y a cinq ans au lycée.  

     Selon Madame la Ministre de l’Education Nationale, Madame Najat Vallaud Belkacem dont le discours a ouvert cette solennelle cérémonie de remise des prix, « cette option dont Pierre Roudy, immense homme de théâtre, immense enseignant, a été l’initiateur il y a plus de trente ans, est aujourd’hui ancrée avec beaucoup de succès dans les programmes d’enseignement de l’éducation artistique et culturelle du second degré. Pour les élèves de terminale, c’est un moment charnière. Cette option leur permet d’appréhender les fondamentaux du théâtre, d’appréhender les grands principes de la mise en scène, du jeu d’acteur, de l’histoire du théâtre aussi. Et qu’ils poursuivent ou pas cet enseignement plus tard dans leurs études, ils garderont toute la vie durant cette formation de la sensibilité et de l’intime qu’est aussi le théâtre. Apprendre à mettre des mots et des gestes sur des émotions, apprendre comment se meut un corps sur un texte, ce sont des apprentissages qui vous forment et qui vous transforment profondément. A l’issue de leur cursus secondaire, ces optionnaires de théâtre se connaîtront sans doute un peu plus eux-mêmes. Peut–être auront-ils aussi davantage envie de s’exprimer et de sortir de soi pour s’ouvrir aux autres. ». Elle a ensuite remercié chaleureusement Madame Yvette Roudy pour sa donation permettant la création de « ce beau prix qui contribuera à faire connaître toujours plus largement l’option théâtre », félicité personnellement Paule Andrée Baddy du lycée Jeanne d’Albret de Saint Germain en Laye et Jérémy Gruser, du lycée Victor Hugo à Paris ainsi que les professeurs « qui enseignent cette option avec passion au quotidien » avant de s’adresser aux 50 jeunes chercheurs, les autres lauréats d’Ile de France récompensés ce soir-là par la Chancellerie des Universités de Paris.

 

 

 

 

      La conclusion de Monsieur le Recteur de l’Académie François Weil a à cette occasion salué «les valeurs intangibles de l’université : respect, tolérance, dialogue, savoir, échange, culture : Puissions-nous, comme depuis huit siècles, nous y référer toujours ».   

 

Adel et Keltoum, deux élèves de l'option théâtre ont remporté le prix Pierre et Yvette Roudy en 2015: découvrez les images de la cérémonie!

 

Le prix Pierre et Yvette Roudy vise à récompenser une fille et un garçon ayant présenté l’option facultative théâtre au baccalauréat dans l’une des trois académies franciliennes. Sa remise solennelle chaque année marque la prise en considération des bienfaits de la pratique du théâtre dans la formation des jeunes adultes. Bienfaits qui ont été particulièrement défendus et mis en œuvre au long de la carrière de Pierre Roudy, ainsi que peuvent en témoigner ses anciens élèves.

Le prix avait déjà été remporté par Paule Andrée (ancienne élève de l'option) l'année précédente.